"Le Tourbillon de la VIe"
Je me remémore le refrain d'une chanson entraînante :
"Quand on s'est connu,
Quand on s'est reconnu,
Pourquoi s’perdre de vue,
Se reperdre de vue ?
Quand on s'est retrouvé,
Quand on s'est réchauffé,
Pourquoi se séparer ?
Alors tous deux on est reparti
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés..."
Peut-être que vous voyez d'où viennent ces paroles ?
Elle avait des bagues à chaque doigt, Des tas de bracelets autour des poignets, Et puis elle chantait avec une voix Qui, sitôt, m'enjôla. Elle avait des yeux, des yeux d'opale, Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
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Je préfère la première version, celle chantée par Jeanne Moreau dans le film "Jules et Jim" (1962) de François Truffaud, cinéaste de la "Nouvelle Vague" qui révolutionne le cinéma par un génie dans l'art de filmer et par certains aspects de l'intrigue qui pouvaient choquer pour l'époque trop conventionnelle.
L'histoire de "Jules et Jim" concerne un trio de deux hommes qui aiment la même femme, Catherine (interprétée par Jeanne Moreau) dans le contexte de la Première Guerre mondiale. Une femme dite "fatale" qui épouse l'un (Jules) et fait de l'autre, Jim, son amant, avec le consentement étonnant du mari. La relation passionnelle est destructrice. La fin étant tragique, Catherine la "femme fatale"(comme s'il fallait que cela soit toujours la femme, la fautive,... selon le roman de Henri-Pierre Roché) se tue en piègeant son amant, l'amenant à la mort par ce qui paraît un accident de voiture.
Tout le sens de la passion amoureuse, des aléas inattendus de la destinée, des retrouvailles même par-delà la mort, se trouve dans le titre et les paroles de la chanson "Le Tourbillon de la Vie", écrite par Serge Rezvani.